AMAZONES

Pièce pour sept interprètes, librement inspirée du livre Les Guérillères de Monique Wittig
Elles affirment triomphant que tout geste est renversement.

Dans la continuité de ses recherches et explorations chorégraphiques féministes, la compagnie affirme avec AMAZONES le passage du singulier au pluriel, de la solitude au collectif, de la figure sauvage à la meute, à la horde. Nourrie de la création de Là, se délasse Lilith… Manifestation d’un corps libertaire (création 2018), la compagnie se tourne maintenant vers une figure symbolique plurielle à travers les amazones.

Peuplade légendée, fantasmée, déclinée et récupérée comme a pu l’être à sa manière le personnage de Lilith, les amazones représentent également un symbole de liberté assumée et affichée, qui passe par l’autonomie radicale d’un groupe au féminin. Cette autonomie, insupportable et inenvisageable pour un modèle de société ancré dans un système de pensée, de vertu et de fonctionnement patriarcal, leur a valu d’être tout autant sujets à raillerie qu’à admiration, comme peuvent l’être à ce jour les différentes initiatives féministes contemporaines.

AMAZONES, une ode à la désinvolture

Ecrit comme une longue litanie poétique, presque psalmodique, la puissance des Guérillères de Monique Wittig réside dans le fait d’être un véritable essai féministe aux allures d’un cantique envoûtant. Ses revendications et affirmations politiques prennent forme et vie à travers un texte épique, permettant une écriture pleinement incarnée, extrêmement sensuelle et sensorielle.

Dans cette veine, l’écriture chorégraphique d’AMAZONES souhaite s’énoncer comme un étendard libertaire sous la forme d’une écriture évocatrice réconciliant la violence du combat et la douceur de l’utopie. On y retrouvera la sauvagerie et l’irrévérence d’une Lilith, mêlées à la joyeuse désinvolture rendue possible par le collectif. De la grande violence d’une solitude Lilithienne, nous passerons à la quiétude déterminée de la meute, qui peut se permettre de conjuguer militantisme et tendresse, et ainsi, passer de la provocation à la désinvolture.

© Marie Maquaire

AMAZONES

Distribution

Chorégraphe : Marinette Dozeville

Interprètes : Florence Gengoul, Frida Ocampo, Dominique Le Marrec, Elise Ludinard, Lucille Mansas, Delphine Mothes, Lora Cabourg, Sijia Chen, Louise Breuil

Musique : Dope St Jude

Voix : Lucie Boscher

Texte: Luvan

Conseillère artistique: Julie Nioche

Dramaturge : Rachele Borghi

Regard plastique : Frédéric Xavier Liver

Créatrices lumières : Louise Rustan et Agathe Geffroy

La Compagnie Marinette Dozeville est conventionnée pour trois ans par la Région Grand Est. Elle est soutenue avec une aide à la structuration par la Drac Grand Est – Ministère de la Culture, le Conseil Départemental de la Marne, la Ville de Reims, le Laboratoire chorégraphique de Reims, Le Nouveau Relax de Chaumont.

Partenaires confirmés : Le Manège, Scène nationale – Reims ; micadanses – Paris ; Centre Chorégraphique National Roubaix Hauts-de-France – direction Sylvain Groud ; La Garance, Scène Nationale – Cavaillon ; Cartonnerie – SMAC, Reims ; Kunstencentrum BUDA Kortrijk ; La Pratique, Atelier de fabrication artistique, Vatan – Région Centre-Val de Loire ; Le Laboratoire chorégraphique – Reims, Spedidam.

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