Breaking the backboard s’énonce comme une utopie collective performative.
Breaking the backboard : une performance de basket sans paniers et sans ballon : retirer la notion de résultat, de vainqueurs et de perdants, et garder la beauté du jeu, de l’énergie féroce des corps engagés. Parce qu’en retirant le caractère productif du geste, il en devient chorégraphique. Parce qu’en retirant l’efficacité d’une intention, elle ouvre un champ de lecture poétique.
Breaking the backboard : une physicalité du débordement, à travers engagement des corps et dépassement de soi.
Breaking the backboard c’est casser les repères scéniques, casser les repères spaci- aux, casser les repères énergétiques, casser les repères de ce qui est danse de ce qui ne l’est pas, casser les repères de ce qui est sérieux de ce qui ne l’est pas, casser les repères de ce qui s’énonce sur un plateau de ce qui ne s’y énonce pas.
Breaking the backboard : le basket comme une certaine idée de la danse. S’appuyer sur l’énergie et le « groove » du rebond, la circulation des énergies et des corps propres au basket pour en tirer une écriture performative, composition structurée par son écrit- ure de l’action et son écriture de l’espace.
Breaking the backboard : Une performance à l’énergie et l’utopie horizontales qui cul- tivera la porosité du jeu entre joueurs (artistes) et témoins (spectateurs).